t. Les miennes ont mille noyaux, sont accidentées et s'empilent l'une sur l'autre de façon désordonnée. J’ai 11 ans, dessiner des cellules m’apaise.

Fin août 2024, je décide d’en dessiner d’autres, de mémoire, à ma façon. Que reste-t-il après tant d’années ? Les émotions que cela procure, que cela ravive en moi. M’emparer de la matière et la tordre à mon image. Gratter, ranger, digérer. Au diable la justesse ! Je remarque vite que ces nouvelles cellules sont un condensé des cours de biologie que j’ai suivi à l’époque, un joyeux melting-pot où se mêlent synapses, cellules, atomes, molécules et où apparaissent parfois des têtes, des corps, des végétaux, souvent expressifs.

Puis je décide de dessiner des ombres qui contiendront mes cellules. Les ombres contiennent beaucoup de choses. Elles sont vivantes. Vous en trouverez trois à la suite des deux cellules.

Il existe également de courtes vidéos animées des ombres dansantes à retrouver dans les liens ci-dessous. »

19:T500,

« J'ai 11 ans et je regarde fascinée les cellules dessinées par Betty, la baby-sitter en études de biologie à l'université de Liège. Toutes les cellules ont un seul noyau, c'est la règle, c'est papa qui l'a dit. Les miennes ont mille noyaux, sont accidentées et s'empilent l'une sur l'autre de façon désordonnée. J’ai 11 ans, dessiner des cellules m’apaise.

Puis je décide de de

La vie des cellules

Cellules animées